vendredi 15 août 2014

Carnage en plaine chez JTI

En ce 1er août, après une excellente découverte de "Combat Commander" où Baz a joué, avec brio, les initiateurs et les Russes, nous avons entamé une partie de HoN avec le scénario : « Carnage en plaine ». 

  

Là on ne monte pas l'armée mais juste un deck. Partie prévue en 6 tours max. ; je blinde avec les cartes de bonus en attaque, les cartes de contre et quelques tirs sournois pour ma reco et mon panzerschreck. 

  

Je joue les Allemands. Mon premier objectif est de m'emparer d'un bonus tactique, j'expose une reco. J'avance, à couvert, mon PzII. Baz planque ses troupes dans le bocage et laisse son stuart en retrait. Je récupère une carte en bonus tactique et dégage ma reco grâce à une carte initiative qui me permet de jouer avant lui. Baz canarde avec son zook que je calme avec la mitrailleuse du Panzer. Retour à l'envoyeur, sa calibre 30 dégage mon panzerschreck. Mon infanterie est maintenant planquée dans la forêt,nous attaquons le tour 4.
Une carte communication coupée me permet de retirer un ordre au team de Baz le plus proche de l'objectif. Il canarde avec sa cal 30 et les 2 teams installés dans le fortin s'empressent de faire des tirs d'opportunité sur 2 de mes teams qui avancent en lisière. Je fais un tir de suppression sans grande utilité. Phase de réserve. Baz joue en premier. A mon tour, j'envoie 2 teams sur les 2 cases adjacentes à l'objectif. Fin de la partie. Baz n'a pas pu envoyer de troupes sur l'objo car les teams susceptibles de bouger avaient été activées par leur tir de suppression. 

 

Par contre, à la réflexion, et à la relecture de la règle, je pense que Baz aurait pu avancer le team à qui j'avais retiré l'ordre d'activation. En clair, une unité ayant reçu un ordre qui a été ensuite supprimé peut-elle bouger pendant la phase de réserve ?? Il me semble que oui. Baz, je crois que je te dois une revanche ;)

Maintenant, à vous de jouer : ayant oublié mon appareil le soir de la partie, j'ai reconstitué le plateau à la fin de la partie. Mais j'ai fait, à deux reprises, la même erreur. Serez-vous capables de les retrouver ?

A vous de jouer !
 Jé

jeudi 7 août 2014

Trois sang : du fast & furious avec Heroes of Normandie

 



HoN : vendredi 18 juillet

Seconde partie « en libre » avec Baz. Soucieux de redorer son blason après sa défaite inattendue lors de notre première partie, Baz a pris soin de muscler son armée avec de l'antichar (panzerschreck team, panzerfaust en option). Il a ajouté un puma et surtout, il a bossé sur son deck de cartes. Un aspect très intéressant du jeu qui oblige à anticiper sur la partie à jouer en tenant compte, comme pour l'armée, de notre type de jeu, voire de celui de l'adversaire si nous avons la chance de le connaître ...

Pour moi, une armée sans trop de finesse. Avec des unités plutôt solides. J'ai repris les mêmes éléments que précédemment en ajoutant un stuart et en virant le mortier, remplacé par une option vétéran. J'ai aussi pris une carte « air strike » et une option « planning »pour gagner un ordre (5 au total). Baz à fait de même... Pas de héros, ni chez l'un, ni chez l'autre. Les 2 armées sont donc beaucoup plus équilibrées cette semaine. 


Baz progresse vers mon flanc gauche, tenu par mon bazooka team, à l'abri d'une maison. Il a déjà échappé à une fourbasse carte « mine » mais il va attirer les balles, comme le miel les mouches, pour finir par être éliminé et ouvrir un boulevard au PZIV, bien soutenu par l'infanterie. La mienne se planque dans le bocage en face. 


Un zook team en moins, ça craint pour le Ricain !

J'ai planté mon déploiement  puis trop avancé au centre mon stuart. Il va concentrer le feu de mon adversaire : panzerfaust, panzershreck et panzer IV. Deux tours plus tard, il finit à l'état d'épave. J'ai aussi trop exposé ma calibre 30 en voulant la faire engager le puma à longue portée, aucune chance … Heureusement, je vais la sauver et je récupère un ordre avec le bonus tactique. 




Un stuart détruit, ça sent le roussi pour le  Ricain.
A droite, mon sherman reste en fond de  
cour et fait le ménage dans une fortification. Baz n'ose pas trop bouger son puma.Timidement, je vais engager mon sherman contre le panzer. 

Ménage dans le bocage.

Après un duel de 2 tours, par la grâce d'une belle série de dés et d'une carte réparation (je la gardais en main depuis quelques tours), je vais le réduire en bouillie mais je finis bien amoché  ! Inespéré ! La situation s'inverse. Je commence le ménage. 

Nous sommes au tour 6. Grisé, je prépare un assaut sur mon flanc droit pour m'emparer de mon objectif secondaire. Je canarde avec la cal 30 mais oublie de faire mon tir en suppression. Je ne peux plus jouer ma carte "fuite" : elle devait faire reculer le team de Baz qui  bloquait mon objectif. Par contre un des panzerfaust adverse immobilise mon char.
Nous arrivons à la fin de la partie, mouvement de réserve. Décompte des points. Et là, stupeur : veni, vidi et non vinci ! Comme ne l'a pas dit Jules. Baz a habilement joué les objectifs. Nous avons à peu près perdu le même nombre de points d'option, nous nous neutralisons sur l'objectif secondaire neutre à gauche. Sur la droite, je tiens son objo secondaire, il tient le mien. Par contre, il contrôle l'objectif central ! Bingo ! Si seulement, mon chef était sorti de 2 cases pour contester l'objo … Comme l'aurait dit Jules : ne jamais se reposer sur ses lauriers … Encore moins face à Baz.

Victoire de Baz
Je ne les ai pas trop évoquées mais les cartes ont été très utiles. Par contre, il faut faire tourner le paquet ! En joueur de « Combat Commander », Baz à l'habitude. En fin de partie sa défausse contenait 20 cartes, la mienne 13. Difficile de trouver un équilibre entre rareté, efficacité : j'attends toujours ma carte aviation …
Pas énormément d'assaut cette semaine encore. Ni Baz, ni moi n'avons manqué d'ordres lors de la partie. Nous avons joué, comme la semaine précédente en environ 2 heures. Deux « problèmes », le puma ne tire qu'une fois malgré son canon et sa mitrailleuse. Sur les deux faces de mon pion Marvin je retrouve le symbole grisé qui indique qu'il reste lui un « pas de perte ». Serait-il immortel ?
Voilà, toujours aussi convaincu par ce jeu. Par contre, si je veux augmenter mon choix d'options et ranger mon matériel, il va falloir passer par la case boutique et ses boîtes d'armées.

dimanche 3 août 2014

GMT chez JTI : les pions s'incrustent.

Soirée GMT puisque nous avons joué une partie de Combat Commander et une partie de Command & Color Napoléonic. Ce dernier jeu est d'ailleurs souvent pratiqué avec des figurines au club. L'honneur du club est sauf puisque les figurines étaient présentes pour une partie de Bolt Action dont Gg vous parle ici : 
 

Pour moi initiation largement positive à Combat Commander, d'autres parties s'imposent avant d'en reparler mais le jeu m'a vraiment plu. Merci Baz !). 
Nous avons eu aussi le temps pour un petit Heroes of Normandie dont on reparlera mais pour l'instant place à JB qui va vous rendre compte de la partie de CCN. 


Napodd.

Aspern/Essling

Historiquement, les Autrichiens se font gloire de ce que cette bataille
a été la première défaite de Napoléon. Ici, les Français ont vaillamment
résisté et finalement gagné.

Au déploiement, c'est impressionnant. Les Autrichiens ont sans doute le
double de plaquettes que les Français ! Ils ont plus d'unités et leurs
unités de ligne ont 5 plaquettes. En revanche, ils sont bizarrement
disposés, avec des masses d'infanterie sur les ailes et un centre
faible, comprenant surtout de la cavalerie. Les Français possèdent les 2
villages d'Aspern (à gauche) et Essling (à droite), qui leurs donnent 5
points de victoire, mais ils sont dominés par les collines tenues par
les Autrichiens, qui rapidement y amènent leur artillerie. A gauche, les
Français ont de l'infanterie en réserve et au centre, derrière des
unités d’artillerie, on a de la cavalerie, dont les grenadiers à cheval
de la Garde et 4 unités de cuirassiers. A droite, en revanche, c'est
plutôt léger.

Au début, ce fut surtout une affaire d'artillerie. Rapidement, on se
retrouva à 4 pertes pour les Français contre 2 pour les Autrichiens, qui
en revanche avaient plusieurs unités bien entamées. Par manque de cartes
sur leur gauche et pour tirer au maximum avec leur artillerie, les
Autrichiens n'ont pas fait bouger leurs masses de leur aile gauche, ce
qui allégea la pression sur la droite française qui put ainsi se
concentrer sur sa gauche et sur les collines devant Essling. Une attaque
autrichienne d'infanterie et de cavalerie sur Essling fut reconduite par
une charge de cuirassiers appuyés par l'artillerie à cheval. Alors les
Autrichiens lancèrent une vigoureuse charge de cavalerie au centre, qui
détruisit une artillerie et réduisit une unité de cuirassiers de moitié
mais la contre-attaque de la cavalerie française fut dramatique pour les
Autrichiens, surtout qu'elle fut suivie d'une autre charge générale de
la cavalerie française. En 2 tours, les Autrichiens perdirent 8 unités
et 2 officiers, puis encore 2 unités et un officier. Les Autrichiens
n'avaient plus de centre. Ils lancèrent une vigoureuse attaque
d'infanterie sur Aspern qui chassa provisoirement les français de la
majorité du village mais une poussée des réserves françaises reprit
suffisamment du village.

On s'arrêta là. Si l'on compte les unités condamnées, les Français
avaient les 21 points de victoire nécessaires, dont 2 pour Essling mais
sans même compter les 3 points pour Aspern. Les autrichiens avaient 6 ou
7 points de victoire.
Gli Austriaci d'un soir
Un bon jeu, qui encore une fois commença faiblement pour André et
moi-même avant un retournement vigoureux de la situation, plus violent
encore que la semaine dernière. La double charge générale de cavalerie
provoquée par les cartes successives "contre-attaque" (qui nous a permis
d'émuler la "charge de cavalerie" des Autrichiens, puis "charge de
cavalerie" a été décisive.

Ce serait bien de la jouer avec figurines mais il nous faut encore
beaucoup peindre !

JB