CAMPAGNE SICILE 43

Sur le même principe que notre mini-campagne précédente, deux équipes s'affrontaient ce vendredi 23 avril au soir pour la suprématie en Sicile.

Les gentils (Axe supervisés par le General Bazinski) : Les méchants (alliés supervisés par G.s.Patton)
Vaïk/Panzer Kie contre Krys/British infantry cie
Matt/ Fallschirmjäger G/US armored infantry cie
Jerome/ Panzer Kie Captain Musson/ US tank cie
Mikl / Panzer Kie Steph / British paratrooper cie (voir ci-dessous)


Mikl et Steph s'affrontaient en un étrange Fighting Withdrawal où le défenseur (Mikl) refusa de withdrawer pour mieux destroyer les malheureux mais courageux diables rouges de Steph.

G quant à lui, sentait bien que ses subordonnés craquaient les uns après les autres. Il tenta donc de lancer un assaut fulgurant et furieux lors de ce No Retreat. Mais c'était sans compter sur le sang-froid d'un petit nouveau du club qui promet : Matt qui tint bon et priva G de précieux points de victoire...

Lord Krys Bawallis décida de respecter à la lettre le manuel de l'armée britannique : tandis que sa section chargée de tenir la colline du scénario King of the Hill hurlait au secours de façon fort peu réglementaire, il décidait de prudemment inspecter les bois avec son infanterie, de réviser ses shermans en attendant d'intervenir et de procéder à des exercices de tirs avec son artillerie en prévision d'une future offensive. Pendant ce temps, Vaïk chargeait, prenait la colline sans faire de prisonnier, saisissait l'objectif et ainsi privait les Alliés de leurs 2 bonus ( plus d'aviation et plus de réserves en Encounter)

Le Malheureux Captain Musson subissait ses conséquences de plein fouet et bien qu'en bonne position, il devait subir la loi de l'Hauptmann Jerome Von Chazot qui activait ses réserves de PzIV au bon endroit et au bon moment pour remporter brillament le scénario Encounter.

Bilan : Victoire totale et écrasante de l'Axe car mieux renseigné, mieux équipé et surtout :

mieux commandé ! ;-)

Gandalf contre Merlin

Encore un petit compte rendu d'une partie DBM en 250 points qui est devenu le format de jeu le plus pratiqué en antique-médiéval dans notre beau club de la côte d'azur.

Pour les précisions sur ce format, voir le blog de Franck (les trophées d'Auguste)

Nous le pratiquons en 28mm sur des tables standard de 120 par 180 mais il est, bien entendu, possible de jouer en 15mm sur une table de 80 par 120 (comme pour l'art de la guerre) avec des éléments de décor réduits aux deux tiers de la taille donnée dans la règle.Je jouais mon armée de cavaliers du Rohan contre "l'armée du roi Arthur" de Gilles (en fait une armée romaine qu'il a réalisée avec des figurines arthuriennes, choix judicieux car il faut reconnaître que la vraie armée du roi Arthurprésente peu d'intérêt à DBM, par contre les figurines sont magnifiques et cela change des romains que nous avons vus et revus sur nos tables).
Gilles étant défenseur a choisi une zone chargée en broussailles pour m'attendre, bonne décision car il a de nombreux auxiliaires ( AX(S) ) alors que je n'ai que 4 psiloïs à lui opposer dans ces terrains.
Je déploie mon armée de manière très ( trop ?) classique, un centre d'infanterie, constitué de chevaliers démontés en "blades", et deux ailles de cavalerie (essentiellement du chevalier régulier KN(F) ).
Je compte lancer une attaque de chevaliers avec mon aile droite soutenue par mon infanterie au centre tandis que le dernier corps tentera de temporiser sur l'aile gauche.
Mon adversaire a déployé des auxiliaires (pour investir une broussaille)et des chevaliers (KN(F)) de 2 corps différents face à mon flanc "refusé".
Face à mon infanterie il dispose d'un mélange de chevaliers et d'auxiliaires en rangs serrés.
Du côté de mon aile d'attaque il est en sous-nombre car il ne pensait pas que je traverserais la broussailleavec mes chevaliers. Les troupes dont il dispose sont, par contre, assez redoutables pour moi: blades en rangs serrés soutenues par des psiloïs accompagnées par un général LH(S)
( une plaie pour des chevaliers !).
Et surtout, élément qui s'avèrera décisif, il a gardé en réserve, au centre de son armée,un petit corps de 3 cavaliers légers ( LH(S) ).Comme prévu, j'avance mon aile droite et surgit hors de la broussaille tandis que Gilles se précipite sur mon centre avec ses chevaliers.Mais surtout, il ramène sa réserve de LH(S) (ainsi que 2 autres LH) face à mes chevaliers à droite.

Au centre de la table un de ses généraux écrase mon infanterie et s'enfonce dans mes rangs.Mon général en chef (Théoden ) va l'intercepter, si ce général est détruit le corps central de Gilles ne devrait pas résister bien longtemps et je pense avoir de bonnes chances de remporter la bataille.
Malheureusement pour moi, il va résister toute la partie (malgré 2 combats où il sera pris de flanc et débordé des deux côtés !).
Le corps de Gilles ne cèdera pas, ses chevaliers prendront même l'avantage sur les miens sur mon flanc gauche.

Une réserve de 2 chevaliers, que j'avais laissée en retrait pour effrayer ses auxiliaires,
va cruellement me manquer mais je ne parviendrais jamais à la faire intervenir au bon endroit.
( Je rappelle que nous ne disposons que d'1D4 points de commandement par général,
au lieu du 1D6 du DBM classique, ce qui limite nos actions même s'il y a moins d'éléments dans les corps).
Sur mon aile droite je ne suis plus du tout en supériorité car les cavaliers légers de Gilles ont réussi à se mettre en position.
Je tente malgré tout l'attaque car le temps presse, mon aile gauche va bientôt céder.
Je vais parvenir à infliger quelques pertes à son aile gauche mais ses blades soutenues et ses 2 généraux LH(S) vont pulvériser mes courageux cavaliers du Rohan qui ne réussiront pas à reproduire ce qu'ils avaient fait dans les champs du Pélénor.
Mais Merlin et Viviane ne sont pas des orques dirait Gilles. ;-)
Il réussit donc à démoraliser mon corps de droite.
Cela, cumulé aux pertes déjà subies sur le reste de la table, suffit à emporter mon armée qui part en déroute.
(Le seuil de démo de l'armée du Rohan est assez bas car ses éléments coûtent cher, 11points le chevalier! )

Au final, une victoire assez logique de Gilles qui, même s'il a eu beaucoup de chance avec son général au centre, a mieux utilisé ses réserves que moi.
Mais le Rohan n'a pas dit son dernier mot et viendra prendre sa revanche !

DBM 25-250 (Les règles)

DBM 25-250

par Nanardus et Hum Ze Dong

Le dynamisme et la variété des poses, les détails de l'équipement et des emblèmes, le relief des drapés, le regard… Tous ceux qui se préoccupent de l'esthétique de leurs armées antiques et médiévales ne peuvent que convenir de cet état de fait : pour le plaisir des yeux, rien ne vaut le 25 mm !
Mais les obstacles à la pratique de DBM en 25 mm paraissent bien rédhibitoires : trop cher, trop lourd et encombrant, trop peu d’adversaires disponibles (ce dernier frein au développement de l’usage du 25 mm étant une conséquence directe des deux premiers points). Ces difficultés nous semblent issues de la transposition du format standard des tournois DBM en 15 mm, particulièrement mal adapté à l’échelle du 25 mm : à savoir, l’armée constituée à partir d’un budget de 400 points d’armée (PA).
Nous proposons au contraire l’adaptation des spécificités de l’échelle du 25 mm à celles d’un format d’armée en 250 PA. Cette correspondance 25-250 permet de maintenir un cadre de jeu comparable à DBM 15-400, sans réduire l’usage du 25 mm aux jeux d’escarmouches.
Les règles de DBM 25-250 sont en tous points identiques à celles de DBM 15-400 à l’exception des points suivants :

(Pour l’adaptation des mesures conventionnelles, se reporter strictement à la règle (pages 3 et 10). Pour mémoire, les socles ont une largeur de 6 cm et 100 pas = 8 cm.)


1- Les armées sont constituées à partir d’un budget maximum de 250 AP.
2- Le surcoût des (éléments incluant les) généraux est réduit de la manière suivante :
* C-in-C ou Sous Général réguliers : + 10* Général irrégulier ou allié : + 5

3- Dans les listes d’armées, tous les seuils minimum et maximum des différentes troupes (obligatoires et optionnelles) sont divisés par 2 (puis éventuellement arrondis par excès pour obtenir des nombres entiers).
Seule exception à cette règle : le nombre de généraux possibles n’est pas modifié. Potentiellement, on joue donc à DBM 25-250 avec le même nombre de corps qu’à DBM 15-400.

4- Toujours arrondir par excès :
* là il où il y a besoin de nombres pairs (éléments double soclés),
* dans les cas où il convient d’obtenir un seuil minimal (cf. exemple 1 ci-dessous),
* pour mettre en conformité le nombre d’éléments sélectionnés avec les règles de support du type de troupe sélectionné (cf. exemple 2 ci-dessous)

Exemples :
* TF romaines. 3 TF sont insuffisantes pour protéger un camp de 3 bagages. On relève donc le nombre minimal de TF à 5.
* Pk (I) Flamands dans l’armée des Compagnies d’Ordonnance Bourguignonnes. Si l’on applique strictement la règle 3, on obtient un maxima de 6 Pk (I). Par souci de cohérence avec les règles de support concernant les phalanges de 4 éléments de profondeur, on arrondit ce maxima par excès à 8 éléments de piquiers.
5- On place trois éléments de bagages au lieu de six.

6- On utilise un dé à 4 faces pour les jets de PIP.

A DBM 25-250, un jet de 4 a les mêmes propriétés qu’un jet de 6 à DBM 15-400 : ainsi, un allié non fiable est rallié sur un jet de 4.

7- Les seuils de démoralisation des corps sont ramenés à la moitié du total des EE.

Un corps à 13 EE démoralise à la suite de la perte de 6,5 EE et non plus seulement à 4,5 EE comme à DBM 15-400.
8- Surface de jeu (1,20 x 1,80m) et éléments de terrain en tous points identiques à DBM 15-400 ainsi que zones de déploiement au maximum à 300 pas du centre de la table avec maintien du couloir latéral de 300 pas.

Conséquences : la profondeur est réduite en DBM 25-250 par rapport à DBM 15-400, la ligne de front est à 36 cm du bord de table et non plus à 45 cm.

9- [règle optionnelle] Par expérience, nous recommandons d’interdire les marches de flanc. Annoncées plus facilement (1 chance sur 4 à chaque jet de dé), elles déséquilibrent trop les parties du fait de la difficulté pour l’adversaire de libérer le couloir de 300 pas (24 cm) et de redéployer son armée avec un D4 de PIP.

Les JTI au bagne... non en Aubagne.

Deux jeuxtuilistes confiants et sereins … pour l’instant. Pas mal ton plateau de transport Vaïk !

4 jeuxtuilistes en goguette …

Francky, Vaïk, Stéph et Jé ont fait le déplacement ce dimanche pour représenter le club au tournoi FOW de l’AJSA à Aubagne.

Merci à Angel, Jean-Mi et Mme Jean-Mi pour leur gentillesse et l’organisation de cette journée réussie.

Notre président heureux : « il est pas beau mon déploiement ! »PS : là, il va gagner …

J’ai bien aimé les tables et l’originalité des éléments de décor. Ma préférée : la table hiver. Bravo aussi pour le respect du timing. Incroyable ! Le cultissime (à JTI) cavaillonais Graminou boit … de l’eau. A sa décharge, mes IS2 et ses dés, lui ont donné un peu chaud ;)

Pour les résultats … JTI fera mieux la prochaine fois :)

Chapeau aux membres du CFVE Roquebrunois qui ont trusté les premières et dernières places et qui ont en plus offert un mètre à chaque participant !

YOUNG GUNS chez les JTistes

Trois nouvelles recrues pour JTI ce vendredi 9 avril 2010 !!!
et a priori, ce ne sont pas des innocents...

Nous accueillions 3 nouveaux membres : Denis, Matt et Jérémy.

Après seulement un an d'ancienneté mais bardé d'une pédagogie exemplaire, le camarade Jerominov initiait son premier joueur à Flames of War. Les lourds IS2 du généralissime eurent fort à faire face aux Tigres et Panthers de Denis, tant est si bien que celui-ci l'emporta...effectivement, la méthode a changé chez JTI, maintenant on laisse gagner les nouveaux...bravo Jerominov !!! (mais t'inquiète, bientôt la Sicile et la revanche...)


Pendant ce temps, Krys affrontait Mickael et ses Stugs marvel. Changement d'armée pour le Lord of the Ring (notre Tyson à nous quoi, ou plutôt notre Marcel Cerdan à vrai dire) qui a testé la 50th Tyne and Tees de Vaïk. Bilan : en sortant du club, Krys ne voulait plus entendre parler d'infanterie mais au matin après un bon calva, il avait changé d'avis.

Et Vaïk jouait contre Matt en testant sa 2nd Household Cavalry en vue du tournoi d'Aubagne face à du Fallschirmjäger appuyé par des Hornisse et des Maultier 42.
Vaïk semble être resté un peu sur sa faim avec cette nouvelle liste. Ce qui ne l'a pas empêché de l'emporter en vrai gardien des institutions JTistes (triche, mauvaise foi et absence totale de scrupules envers les nouveaux).

Teufel! Ils ont pris le village!

Hold the Line : Olivier/Tank Cie US (attaquant) vs Steph/Grenadier Kie, si objectif contesté par le joueur US : pas de réserves pour le joueur Allemand en Encounter.


Langlade alluma sa pipe, souvenir de la campagne d'Afrique, tout en fixant la pointe du clocher qu'il distinguait à peine .Une voix interrompit le silence : "Capitaine, Leclerc nous donne le feu vert !"
- "Bien. Alors en avant les enfants !" Lâcha-t-il entre deux bouffées.
Immédiatement le radio en informa la compagnie et les moteurs furent mis en branle.- "Les Allemands pensent que ce sont les Ricains qu'ils vont affronter, ça va leur faire drôle de voir nos couleurs fondre sur eux" : lui lança son pilote pendant qu'il se calait dans sa tourelle.Langlade savait que malgré l'euphorie et la hardiesse d'être de nouveauchez soi, cette partie ne serait pas jouée d'avance surtout à cause de ce foutu bocage mais il avait foi en la doctrine de Leclerc : "Foncez..foncez,foncez ."Sa main lentement se leva et d'un geste sur, fendit l'air en direction de ce village encore masqué par la végétation.
OlivierIl leva le regard de sa tasse de café…..froid…..quelques minutes seulement après avoir été servi……pays de merde…
Comment avait il pu en arrivé là ???
Tout cela paraissait loin et pourtant quelques semaines auparavant il se régalait chaque matin d'une succulente tarte aux pommes dans ce petit village normand.Et puis il avait été averti de l'arrivée des américains…. Une compagnie blindée, la 3ème armoured.
Il avait décidé de « tenir la ligne » en défendant le village et de laissé les yankees s'embourber dans le bocage pour subir le feu de l'artillerie de 105 appuyée par deux Konigstiger. Les pionniers défendraient le petit dépôt de carburant à l'entrée du village.Deux Marder 2 avaient été envoyés en embuscade dans le bocage.

D'entrée, un peloton de Stuarts avait fondu sur l'objectif, faisant fi du bocage et mettant à profit sa vitesse et sa maniabilité incroyables.

Un autre peloton arrivait sur son flanc gauche tandis qu'un peloton de Sherman commençait une longue progression sur son flanc droit. Comme prévu le bocage serait son allié sur ce flanc et les yankees passeraient beaucoup de temps à sortir leurs chars des ornières du terrain.Des Sherman « 76 » progressaient plein axe, mettant à profit les couverts.
Les Stuarts chargèrent les pionniers et furent repoussés brillamment, deux chars réduits à l'état de carcasses fumantes. L'infanterie reprit immédiatement sa position autour du dépôt de carburant.Les Marder sortirent pour prendre à partie le second peloton de Stuart,éliminant deux blindés.
La batterie de Nebelwerfer, fraîchement arrivée prenait position.

Les deux Stuart repoussés par les pionniers tentèrent de mettre à mal ses pièces d'artillerie de 105 heureusement sans succès.Malheureusement, le sort des Marder fut tout autre et ils explosèrent sous lefeu des Stuarts rescapés du second peloton et d'un Sherman de commandement.

La batterie d'artillerie et le lance rocket prirent le peloton de 76 pour cible, imitées par les deux Konigstiger. Seul un blindé allié fut détruit…..
Les pionniers se lancèrent à l'assaut des deux Stuarts qui menaçaient l'artillerie. Le lance flammes implosa dans les mains du soldat, laissant les chars ennemis sans dommage.

Un vague sentiment commençait à se faire jour…et si les yankees prenaient le village ?..... Non, c'était ridicule……
D'ailleurs les pionniers réduisirent au silence les deux Stuarts restant dans un « corps à corps » sans merci.

Et deux pelotons de grenadier arrivaient de leur position arrière pour renforcer le dispositif.
L'offensive américaine repris sur le flanc gauche, les deux Stuarts restant poussant leur progression sur les Nebelwerfer sans protection.
Les 76 se placèrent pour prendre les flancs du premier Konig embourbé suite à une fausse manœuvre. Les deux monstres de métal se trouvèrent pris sous des fumigènes.

Le peloton de Sherman sur le flanc droit repris sa progression, les pilotes semblant s'habituer au terrain et manœuvrant leurs engins avec dextérité.

Les pionniers furent dispersés suite aux tirs nourris des Shermans.

Les Stuarts annihilèrent le lance roquettes et poursuivirent leur progression dans le village. Le flanc gauche était enfoncé et seul un peloton de grenadier et des MG42 arrivées en renfort tenaient le centre du village…..

Les blindés yankees furent incapables de trouver un point faible dans le blindage des Tigres II.

Le second tigre se déplaça pour prendre les 76 de flanc, détruisant un blindé.

Ceux-ci se montrèrent toujours incapables de percer l'épais blindage.

Les Shermans qui avaient maintenant bien pris position sur le flanc droit s'en prirent à un peloton de grenadiers, lui infligeant quelques pertes.Dans une offensive désespérée le konigstiger se plaça pour abattre un Sherman 76, puis le second peloton de grenadier accompagné par le commandant en second fit taire un dernier Sherman 76 dans une charge héroïque.

Malheureusement, les Stuarts dispersèrent les MG42 et les Shermans éradiquèrent
le second peloton de grenadier…..

Il avait alors ordonné la retraite et laissé le village aux mains alliés……

Il regarda au loin…… il haïssait ce pays de steppes battu par des vents froids même en cette saison….il eut l'impression que la ligne d'horizon ondulait…puis il comprit…ils arrivaient…des centaines, des milliers peut être, de chars bolcheviques… il se tourna vers ses hommes, si peu nombreux, et donna ses ordres un étrange arrière goût de pomme amère au fond de la gorge…..

Steph

Photos de la campagne:
http://picasaweb.google.com/116723337133188183922/MiniCampagneFow020410?feat=directlink

Prochaine campagne la Sicile en 1943, en 1500 points pour varier les plaisirs.

Dans le chaudron: fricassée de diables verts à la sauce à la menthe

Cauldron : G/Infantry Cie GB (attaquant) vs Alex/Fallschirmjäger Kie, si objectif contesté : pas de tirs Anti-Tank (88 rof 2 à longue distance) pour les Allemands.


Quand je reçus ma feuille de route du Général Vaïk, je me suis cela va être chaud, normal pour un chaudron me direz vous.
En effet ayant de l'infanterie anglaise, on m'a assigné le chaudron et je modifiais légèrement mon armée pour ajouter les mortiers lourds et 1 patrouille de Bren carrier, à la place des typhoon qui ne m'avaient pas convaincu.En lisant le scénar pour la première fois, je me suis aperçu que le défenseur et l'attaquant étaient retranchés et que celui-ci avaient des réserves retardées.Le vendredi 2 avril je découvre enfin mon adversaire, c'est Alexis et ses paras: donc défenseur, sans peurs et vétérans,de plus enterrés.Je vois son armée: glurp! 7 platoons dont 1 de pionniers, 1 de mortiers, 1 de 50 PAK 38, cerise sur le gâteau: 2 jadpanther. J'ai 7 platoons également. Je choisi en tant qu'attaquant le bord de table sans colline mais avec plus de bois.
Alexis forme un Kampfgruppe et peut déployer 4 platoons dont un en embuscade immédiate. Il choisit, 2 platoons de fantassins, 1 de pionniers et les jadpanther qui seront en embuscade. Dispositif en cercle autour des objectifs avec les pionniers au centre pour faire pim pom; pinpon si vous préférez.
Je choisis 3 platoons , les croco qu'un 6 me permet de mettre où je veux, puis 2 jets de D qui me permettent de déployer mes fantassins et mon unité de 6 pdr.J'ai également pris l'option de combattre de nuit ce qui va s'avérer somme toute payant.
Comme je le pensais mes crocos se retrouvent face aux jadpanther.
Dans la jungle terrible jungle ayouououou...
Alexis joue le premier et tente un tir sur mes crocos, 1 seul est éligible et est visible mais caché à cause de la nuit. Il encaisse 3 tirs qui sont déviés grâce à son blindage de 13.

A mon tour, les renforts arrivent, coup de chance, je rentre mes cromwell et mon firefly. Celui-ci de place sur le flance du jadpanther. Les crocos avancent lentement mais surement vers les monstres allemands.
L'infanterie avance dans un bois et les 6 Pdr tentent un tir peu efficace.Les crocos tirent et 1 jadpanther flambe, le firefly ne fait rien.

Au tour 2 Alexis choisit de tirer sur les crocos car ils représentent une menace sur les chars et les paras. Ailleurs ses paras restent statiques. Aucun des obus allemands n'atteint sa cible, la chance est avec moi.Les renforts arrivent à nouveau, je rentre 1 platoon de fantassins et des AVRE qui remplacent des carriers.
Les crocos avancent et le firefly reste dispo pour tirer sur les jad, les fantassins s'imbriquent avec les chars pour effectuer un assaut si cela peut se faire. L'autre section s'avance dans un bois plus au nord.Je fais d'abord tirer le firefly de flanc en premier, je touche et un 2ème char flambe. Ainsi mes crocos sont dispo pour arroser les paras dans leurs petits trous humides.Ils sont vite grillés au napalm...Chaudron, vous avez dit chaudron.
Alexis dont c'est le troisième tour tente de faire rentrer ses renforts et de faire finir la nuit. Je chante à tue tête "retiens la nuit"; Et cela marche...
Pas de renfort, pas de jour...
Alexis tente une attaque sur mes fantassins dans les bois voyant mes churchill arrivés sur son autre côté. Le tir défensif me permet d'enlever 2 éléments, et coup de chance je ne perds que 2 éléments au corps à corps. Contre attaque et british bulldog me permettent de charger et de rendre coup pour coup. Les paras sont annhilés et je retourne sur mes postions.A mon tour je mitraille un platoon assez petit celui du Kampfgruppe et je le flamme, ainsi il ne reste que 2 éléments qui testent , au revoir...
Je lance un assaut sur le commandant en chef de la compagnie car j'ai vu que celle d'Alexis est en dessous de la moitié de son effectif initial.
Le coup de poker est réussi car mon adversaire n'a pas trop de chance.

La partie se finit sur un 5/2, grâce aux crocos qui ont mangé les jadpanther à la sauce à la menthe.

Alexis rejoint son commandant en chef dans le fieseler storch qui les amène loin d'ici...

Panzergg

Une percée... qui ne perce pas...

Breakthrough : Vaïk/Infantry Cie GB vs Jerome/Schw. Pz Kie (attaquant), si objectif contesté : pas de tirs d'artillerie hors-table (25 Pdr trained) pour les Alliés.

Point de steppes russes pour faire peur aux généraux alliés, juste Southampton au mois de Juin (c'est pareil niveau climat...).Forts de cette "motivation" du Très Grand Calife de Normandie, les troupes alliées prennent position sur leurs théâtres d'opérations respectifs.
Aux commandes d'une partie de la 50th Tyne and Tees, renforcée de 2 unités opérationnelles de la 7h Armoured division, j'effectue un déploiement connu dans le jargon militaire sous le code "à la Ladevese",bloquant, par un judicieux placement alterné d'infanterie et de canons antichar, tout acccès aux objectifs allemands.Tout se passait bien. Le thé était chaud, la brise légère et le temps sec. Quand soudain "surgit face au vent" la horde du Sturmbanfuhrer Jéronimo. Pas moins de 5 Tigres, appuyés par de mortels véhicules anti aérien, allaient déferler sur les positions angloises.
L'adversaire engage prudemment ses mastodontes sur un seul axe d'attaque,me permettant de rapatrier mes troupes aux fins de défendre les objectifs. Les rapides et fidèles cromwell entament un mouvement de contournement, tandis que le Firefly, seul arme capable de détuire les tigres se placent en lisière de forêt.Puis ce fut le moment de l'assaut, préalablement préparé par des salves de tirs obligeant mes troupes à baisser la tête. Les tigres montent à l'assaut!!. Mes anglais sont malmenés, puis finalement repoussés, mais parviennent tout de même à détruire un des chars grace à un habile tir de Piat.
L'heure de la vengeance a sonnée, et puis c'est bientôt l'heure du pudding, donc on va faire fissa.
Les Comwells arrivent sur l'arrière des tigres, ne parvenant qu'à en secouer un, le Firefly, plus chanceux, parvient à détruire le second tigre de l'unité d'un tir de flanc. Les anti aériens sont mitraillés,bombardés, puis re-mitraillés.Et là, c'est le drame! tout s'enchaine. Les anti aériens ne trouvent pas le courage de continuer et quittent le champ de bataille, esseulés Wittman et la seconde unité de Tigre intacte doivent tester et finalement quittent eux aussi la table, laissant les anglois maîtres des objectifs.
Pendant la visite d'inspection des troupes de premières lignes, nous avons remarqué un petit avion allemand quittant précipitamment la Normandie. Le commandant Von Bazin était à bord. Les derniers rapports de nos agents font état d'un atterrissage en Espagne, puis d'un transfert en sous-marin vers un pays d'Amérique du Sud. Nous dépêchons ce jour quelques agents sur place pour enquête.
Très bonnes soirée, à faire la revanche. Par contre, petit conseil aux troupes de l'axe: Changez de général!!!!

@+
V.


Mon CR en deux mots ou presque, comme dans la comptine :

Mes blindés ...
"Deux petits tours et puis s'en vont."

En fait, je ne jouais pas des tigres mais ces fameux osterhase teutons. Le général en chef allié n'en a fait qu'une bouchée et moi j'ai du mal à digérer le seul 6/1 de la soirée.Je me fixe donc un nouvel objectif pour la saison : tenir plus de 3 tours face à Vaïk (je sais, il faut pas croire au Père Noël 51 mais quand même on peut rêver, on a bien retrouvé le soldat Krystian sur le blog !)

Merci Vaïk pour la leçon et pour ton fair play so british : il a laissé mon Oberfeldmaréchal me donner des conseils, il m'a autorisé à modifier mon déploiement et il n'a même pas utilisé les dés battlefront !)

Merci Philippe pour ton concept innovant de mini-campagne, très motivant et très convivial en club. Que même les amis Néo Zélandais de Krystian n'y avaient pas pensé. La prochaine fois, j'obéirai aux ordres et je mangerai ma pizza comme tout le monde en attendant j'avale platement mon casque à pointe.

Jé Easterhase

Roadblock!!

Roadblock : Franky/Parachute Cie US vs Bazinski/Grenadier Kie (attaquant) si objectif non contesté par le joueur allié : pas de réserve alliée en Breakthrough (la percée).

Road block scénario pas simple à jouer mais très agréable au vu du peu de figurines au départ.

Von Bazin ayant pris la route pour la ligne de front les paras n'écoutant que leur courage se mettent en position pour faire un guet apens.
Au passage de deux jagdpanther, le feu se déchaine et aucun survivant. la confusion est totale
dans la colonne nazie.tour 1
L'arrivée de deux unités d'infanterie allemande pour redresser la situation avec les 4 Stug, pour éliminer cette petite unité américaine qui barre le passage. Mais c'est sans compter sur l'apparition opportune de 4 M10 et d'une unité de parachutistes.Les quatre M10 éliminent 3 Stug et le dernier fuit (il est réaliste).L'aviation alliée entre dans la danse et comme d'habitude peu efficace, les renforts sont en retard et l'artillerie de soutien anglaise (commandée depuis la table percée) est déplorable.tour 2
Les allemands bougent pour ce mettre en position pour rétablir l'ouverture de la route.
Par désespoir ils essayent de "m'enfumer" au sens propre comme au figuré (pourquoi ? qui le sait??) Les paras éliminent un pauvre sniper perdu dans la pampa normande; les M10 et
ses véhicules de soutien vont mitrailler l'unité de grenadiers et même l'éradiquer. Les unités de reco arrivent pour se mettre en position et harcèlent l'infanterie allemande. L'unité en guet-apens attend planqué dans ses trous de combat l'unité de pionniers munie de lance flammes.tour 3
Les pionniers allemands attaquent l'une unité en embuscade. La pauvre ne peut que mourir avec honneur, elle a fait son boulot et les paras prennent la relève.
Des renforts de grenadiers arrivent.
Les M10 les accueillent à la mitrailleuse mais ils sont loin et par chance les balles ne font que plus de peur que de mal (oups Von Bazin est de retour) les unités de reco se repositionnent et harcèlent toujours les allemands. Quant à l'aviation elle c'est perdu et l'artillerie anglaise quoi c'est un écossais qui ne comprend rien à l'accent américain.

tour 4
Les pionniers bougent pour se mettre en position et attendre les paras qui se font pressant. Les grenadiers font de même en se mettant à couvert. De l'autre côté, les grenadiers font de même.
Les paras attendent et les unités de reco continuent leur harcèlement ainsi que les M10.
tour 5
Les pionniers reculent légèrement et envoient les lance flammes qui chutent sur la route (oups), les grenadiers rejoignent les pionniers. De l'autre coté les grenadiers vont chercher des champignons dans le bois.
L'artillerie anglaise malgré mes cris, cet écossais ne comprend toujours pas,les avions rien de bien efficace de leur côté sur les grenadiers.Tout le monde est en place pour l'assaut des pionniers. Ce que les paras vont faire avec le soutien de la reco l'assaut est fatal et les deux objectifs sont pris.
Timing parfait; (j'adore quand un plan se déroule sans accrocs).

5-2 mon objectif est atteint le 6-1 était à ma portée si l'aviation avait fait son devoir et les anglais avaient appris l'américain.

FranckyFox06

Encounter! Hold up à l'anglaise!

Selon les Ordres de notre bien aimé Général, la compagnie progresse dans un terrain relativement plat et boisé à la recherche d'informations concernant une division anglaise évoluant dans le secteur.
Nos éléments de tête rencontrent soudainement plusieurs unités de tanks anglais type Cromwell et Firefly (3 platoons), et profitant de l'élément de surprise et d'un positionnement adverse osé ils engagent rapidement le combat. Alors que notre section de pionnier s'enterre sur une position forte et protège notre objectif, la 1ere section de Stug G soutenue par les deux Tigres IE se rue en avant éliminant d'entrée de jeu un Firefly et obligeant l'anglais à se repositionner.


Le fourbe effectue alors un mouvement tournant avec 2 de ses platoons, tentant grâce à sa vitesse et aux couverts des bois de contourner la position de nos chars pour se diriger sur nos pionniers un peu isolés.
Nos Stug G continuent leur progression difficile dans les bois et engagent avec force la section anglaise laissée en retrait, alors que nos Tigres se repositionnent au centre du champ de bataille, tentant d'éliminer les anglais qui jouent habilement des couverts.

Grâce à l'appui efficace d'une batterie de 88 des Fallschirmjager situés non loin de là (2 tirs cassant un Firefly et un Cromwell), nous arrivons à retarder l'avancée des anglais sur la position protégée par les pionniers. Les tirs soutenus des mitrailleuses britanniques ne parviennent pas à déloger les solides soldats allemands qui tiennent fermement leur position. Avec audace, certains
pionniers se lancent en avant tentant de perturber l'organisation anglaise grâce à l'utilisation des lance-flammes.

Alors que le contournement semble profiter à l'anglais, nos premiers renfort (grâce à la 353eme Division qui tient ses positions) arrivent bousculant un peu les Cromwell et leur commandement: la 2e section de Stug G se lance dans la bataille sur l'arrière des positions anglaises, alors que profitant de leur vitesse, les Luchs de la section de reconnaissance se ruent vers l'objectif anglais totalement libre.

Une platoon fortement malmenée à proximité de son objectif, une reco fonçant sur un objectif libre, l'assaut des 2 platoons anglais contré par les renforts et l'arrivée proche des Tigres, la maitrise du champ de bataille semble être Allemande comme peuvent en témoigner les hurlements de l'état major anglais !
Mais de mauvaises nouvelles arrivent des fronts voisins : Les Fallschirmjagers subissent une forte pression de la division anglaise bloquant le soutien des 88, alors que dans le même temps la 353eme Division est malmenée stoppant toute arrivée renfort sur nos positions !


Ragaillardis par ces mauvaises nouvelles pour l'allemand et profitant d'une erreur grossière de la 2eme section de Stug G qui se repositionne très mal, les Cromwell jouent de leur vitesse qui leur permet de donner l'assaut directement sur les positions des pionniers. La position est rapidement prise devant l'audace d'un assaut blindé en pleine forêt qui surprend totalement les
allemands. Les pionniers sont éliminés et l'objectif est pris !

Sur l'autre flanc, les échanges de tir sont à l'avantage des Stug G de la 1ere section mais ceux ci ne parviennent pas pour autant à détruire le dernier Cromwell en place qui du coup conteste l'objectif anglais. Les Tigres en pleine confusion mettent du temps pour se repositionner et bien qu'ils occasionnent quelques pertes et détruisent un platoon anglais, sont encore trop loin pour
contester la prise de l'objectif par les anglais.

De leur côté, les Luchs se heurtent aux Stuarts arrivés miraculeusement en renfort, mais ne parviennent pas à les déloger de l'objectif anglais qui restera contesté lui aussi...
Trop loin pour intervenir et malgré leur puissance de feu, la 2eme section de Stug G et les Tigres ne parviennent pas à contester à temps la prise de l'objectif par les anglais ce qui met fin à la bataille !

Retirant mes troupes devant cette défaite infâme, je m'apprête à rejoindre mon Général, mes bagages déjà préparés avec quelques vêtements chauds pour les longues soirées d'hiver dans l'Est. Mais ce dernier est absent : l'oubli d'une mallette contenant des documents importants l'a obligé à rapidement prendre sa voiture pour aller la chercher en personne. Sans nouvelles de lui depuis quelques heures, nous craignons qu'un événement fâcheux ne lui soit arrivé !
Mais confiant, c'est avec un certain détachement que nous restons à discuter et échanger des devinettes avec la Gestapo qui s'est jointe à nous pour l'attendre...

En définitive une superbe soirée, une organisation royale, de belles parties et une belle branlée allemande..............

Mikl