jeudi 1 avril 2010

faille spatio temporelle à JTI le 27/03/2010

Compte-rendu de partie DBM en 250 points

(un classique à Jeux, tu, il le « plus beau club de jeu du monde...de la côte d'azur »)

Pour plus de détails sur les adaptations pour jouer dans ce format consultez le blog de Franck:les trophées d'Auguste.

Les carthaginois de Nanardus (votre serviteur) ont affronté les « anglais du Gondor » de Nono la loose.

En effet, mon adversaire souhaitait tester une liste anglais guerre de 100 ans.

Mais, n'ayant pas les figurines adéquates il l'a fait avec des figurines du Gondor. Ce qui ne me dérangeait pas, bien au contraire, ceux-ci me paraissant moins anachroniques à côté de mes carthaginois que ne l'auraient fait des chevaliers anglais.

Mon adversaire étant défenseur, il choisit de m'attendre dans une zone chargée en collines escarpées où ses rares auxiliaires X et psiloïs, placés en hauteur, auraient une meilleure chance de tenir tête à mes nombreux auxiliaires.

De mon côté, j'ajoutais aux terrains déjà présents quelques broussailles dans lesquelles ma supériorité serait difficilement contestable.

Après avoir fait nos plans respectifs, nous déployons les 2 armées.

Je réussis à bluffer Nono qui a pensé que mon dernier corps serait déployé dans la plaine, entre les deux premiers déjà placés, alors qu'il est sur mon aile gauche face à la colline qui tient son flanc droit et protège ses bagages.

En effet, je ne préfère pas tenter un affrontement en terrain découvert face à son infanterie lourde ( bd(S) !) d'autant plus qu'il a incorporé 2 généraux à sa ligne de bataille !

Je vais donc tenter d'utiliser mon avantage nurique pour le déborder.

Au premier tour mon général en chef (Hannibal bien sûr), ayant remarqué que les troupes adverses n'occupent pas la colline, conduit les gaulois (wb(F) ) vers celle-ci à vitesse maximum pour pouvoir l'investir dès le second tour.

Les lanciers ( sp(O) ) n'étant pas assez rapide sont abandonnés en arrière car l'attaque doit être la plus rapide possible pour ne pas laisser aux « anglais du Gondor » le temps d'amener leurs réserves défendre la colline.

Par contre, l'éléphant inférieur accompagne les warbands puisqu'il se déplace à la même vitesse.

Il couvrira le flanc des gaulois, appuyé par les vétérans de l'armée ( sp(S) ), venus d'un autre corps, qui sont la meilleure infanterie dont je dispose pour tenir tête aux BD(S) des anglais.

Sur le reste de la table, la plupart des troupes carthaginoises restent en retrait pour retarder le choc qu'elles redoutent face aux BD(S) et BW(S).

A son tour de jeu, Nono envoie ses troupes les plus proches ( 2 ax(X) seulement) occuper le sommet de la colline espérant me retarder suffisamment pour pouvoir amener des renforts au tour suivant.

Il avance partout ailleurs pour provoquer l'affrontement le plus vite possible.

Au second tour l'assaut décisif de la partie a lieu, les gaulois se jetant impétueusement à l'attaque des deux AX(X).

Le général en chef couvre le côté gauche de l'attaque.

L'éléphant reste sur le flanc droit lorgnant en direction du général en chef anglais ( kn(S) ) qui semble prêt à donner de sa personne pour soutenir ses troupes en difficulté.

Les warbands prennent finalement la colline en trois tour de jeu malgré l'intervention des psiloïs qui viendront, un peu tard, porter secours aux auxiliaires.

Sur le côté le général en chef adverse, qui s'était approché, va se retrouver face à l'éléphant. Il choisira de mettre pied à terre sachant qu'il est bien trop risqué de s'opposer à un babar (même inférieur) en restant monté.

Il passera quand même 2 tours de combat à affronter seul les pachydermes avant que les archers ( bw(S) ) du corps voisin ne viennent cribler de flèches les pauvres bêtes et les mettent en déroute.

Pendant ce temps les gaulois toujours motivés vont descendre de l'autre côté de la colline pour se jeter sur les archers restés en retrait.

Malgré quelques pertes, ils parviendront à les détruire, Hannibal leur ayant prêté main-forte en les prenant de flanc.

L'anglais n'a pas dit son dernier mot et tente, dans un effort désespéré, de provoquer des pertes dans les troupes carthaginoises de deux corps déployés dans la plaine.

Malheureusement pour lui, ni les tirs des archers sur l'aile droite carthaginoise, ni le choc des chevaliers à pied ( bd(S) ) au centre,ne parviendront à entamer l'armée d'Hannibal.

Celui-ci ayant comblé le trou entre ses deux corps en y amenant une colonne d'auxiliaires( ax(S) )qui s'y déploieront en rangs serrés et devront affronter les BD(S).

A ce moment de la partie, tout est perdu pour l'anglais: les gaulois (décidément toujours en forme) arrivent sur les bagages adverses et provoquent la démoralisation complète de l'armée « anglaise du Gondor ».


En conclusion: une partie très rapide où le carthaginois a profité d'une faute de jeu de son adversaire ( qui s'étant levé tôt était fatigué et a cumulé les erreurs ) et a remporté la partie quasiment à l'aide de ses seules warband fast ( wb(F) ) gauloises, ce qui n'est pas très courant avec ce type de troupes plutôt vulnérables !

Ceci est d'autant plus rageant pour l'anglais car je comptais jouer une compo d'armée sans ces warbands. Ayant oublié la liste j'ai finalement joué avec elles!

Nanardus Imperator

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