mardi 21 décembre 2010

Au cœur de l’hiver rigoureux du Montana, dans le ranch où il s’est retiré, le fameux « Jumping JTI »...


Avertissement : nous sommes ici dans une fiction ludique (les comptes rendus de trois parties lors de la rencontre interclubs du 4 décembre 2010). Toute ressemblance avec des événements ou des personnages réels ne serait donc qu’un malencontreux malentendu.

Merci à Nicolas, Rémy et Jimmy mes adversaires du jour et à la dreamteam jtiste pour l’orga !))

Au cœur de l’hiver rigoureux du Montana, dans le ranch où il s’est retiré, le fameux « Jumping JTI » nous a fait partager ses souvenirs. Nos lecteurs les plus pointilleux voudront bien excuser les quelques imprécisions provoquées par le passage du temps sur la mémoire du vieil homme.

Partie 1 : première victoire

Sorti de l’académie militaire avec le grade de second lieutenant, j’ai obtenu une affectation à la 421° Airborne. Juste après ma formation para, j’ai été largué au dessus de la France. Les durs combats du Dés-Day m’ont permis de passer premier lieutenant et de devenir « leader platoon ». J’ai alors servi sous les ordres du rusé capitaine Fox. (NDLR : on aura reconnu ici un de nos plus brillants politiciens d’après guerre).

Mon premier gros choc en tant que « junior officer » se déroula donc en 1944. Le QG venait de recevoir des informations concernant la remontée vers nos flancs de la terrible division Das Reich. En toute hâte, nous avons reçu l’ordre de prendre position dans une petite vallée verdoyante. « No retrat boys ! » : voilà les seuls conseils, tout en subtilité, de nos officiers supérieurs.

Notre PC a été installé dans une ferme en ruine. Dans l’attente de renforts, nous avons choisi une défense assez haute et étalée de façon à verrouiller tous les accès de la vallée. La petite colline divisant la vallée en deux couloirs devait protéger le point d’articulation de notre dispositif. Des zooks indépendants sont venus renforcer les flancs des platoons. Nous avons cherché à privilégier au maximum les couverts pour bénéficier de leur protection. En retrait et en embuscade, sur les hauteurs boisées, 4 M10 et leur suivants ont reçu pour mission d’engager les blindés ennemis avant qu’ils n’arrivent trop au contact.

Avec beaucoup d’appréhension, je prenais donc le commandement de la platoon rouge.

L’attente n’a pas été longue : les hommes de l’Obercommandant Underdog ont déboulé de part et d’autre de la colline centrale : sur les bleus, une section de PZ IV (1) soutenue par de l’infanterie et une mitrailleuse anti aérienne ; sur mes rouges, une unité de panzer 4 soutenue par de l’infanterie mécanisée (2). Au centre, un lourdaud jagdpanther s’est avancé (3) ; heureusement, il s’embourba à maintes reprises en escaladant la colline. Depuis l’arrière des lance-roquettes commençaient à pilonner les bleus avant de se concentrer au centre du dispositif.

NDLR : retrouvée dans les archives US, la photo d’un vol de reconnaissance effectué juste après la la bataille nous permet de corroborer les propos de notre vieux para. De mémoire, le premier objectif était placé entre le ferme et le bois. Le second, placé par le défenseur, est visible au fond (la station de communication).

Nos paras ont courbé le dos et sont restés terrés dans leurs trous : chaque platoon subit des assauts mais les repoussa (Merci les zooks et les bombes gammon !).

Les stuarts, les half-tracks anti-aériens et les mortiers chimiques, arrivés tardivement du fin fond des réserves, sont entrés en action mais ne furent pas décisifs. Pareil pour les M10 (une touche pour un bailout sur 16 tirs !).

L’expérience et la détermination des paras leurs auront donc permis de tenir malgré les nombreux tirs et les assauts. Les platoons adverses ont surtout craqué au niveau du moral : armée en déroute. Notre première victoire écrasante !

Lors du debriefing, nos supérieurs insistèrent sur nos deux principales erreurs : avoir un peu trop exposé nos stuarts face aux PZ IV. Surtout, ils nous reprochèrent d’avoir concentré au centre du dispositif des éléments des deux platoons. L’artillerie adverse a ainsi pu clouer les 2 platoons en un seul tir et à plusieurs reprises ! D’autres erreurs, aux conséquences bien plus lourdes, nous attendaient lors de cette campagne de France !

A suivre …


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