samedi 12 juin 2010

les irréductibles: DBM15/250

Compte rendu d'une de nos 2 parties simultanées de DBM 250 du 22 mai.
Un des avantages du format en 250 points, plus léger que le format en 400 points, est de pouvoir gérer 2 parties sur des tables différentes.Quand nous nous retrouvons en nombre impair( 3 dans le cas présent ), un des joueurs joue sur 2 tables en même temps comme le font parfois les joueurs d'échecs.
Seul inconvénient: il faut qu'il ait prévu d'amener 2 armées...
Je joue Alexandre le Grand face à Nono la loose qui aligne des romains avec un allié warband (des barbares donc ).
Nous nous déployons sur deux tiers de la table, face à face, chacun étant convaincu de pouvoir vaincre l'autre grâce à sa puissance de choc.
Nono fait confiance à ses barbares warband(O) appuyés par ses légionnaires romains BD(O).
De mon côté, je crois pouvoir l'affronter en envoyant ma phalange de piquiers PQ(O) et SP(S) ainsi que les compagnons KN(F) à l'attaque.
Les romains sont disposés de manière classique, barbares au centre du dispositif encadrés par des légionnaires à droite et à gauche puis par de la cavalerie CV(O) sur les 2 ailes.
Pour les macédoniens, la phalange est au centre, les compagnons sur l'aile droite et la cavalerie CV(O) ainsi que les auxiliaire thraces AX(S) sur l'aile gauche.

Dès le premier tour j'avance mes compagnons au delà du marais situé sur mon aile droite, pour tenter d'engager les cavaliers barbares qui sont les seules troupes dont Nono dispose pour protéger le flanc gauche de son infanterie.
Des chevaliers KN(F) contre des cavaliers CV(O), j'ai là un avantage considérable mais Nono le sait.Au centre, mon infanterie lourde avance à la rencontre des WB(O) et des BD(O).
Sur mon aile gauche mes cavaliers CV(O) se retrouvent face au 2ème groupe de BD(O) tandis que mes auxiliaires se voient contraints de sortir du bois pour couvrir leur flanc.

Arnaud va engager le combat partout sauf face à mes KN(F) où il va tout faire pour me retarder en ne me donnant ses troupes à affronter que les unes après les autres sans que j'arrive à provoquer un combat de masse.

Sur son aile droite face à mes auxiliaires, ses cavaliers espagnols vont m'infliger de nombreuses pertes, m'obligeant à replier les survivants dans le bois pour éviter la perte du corps.
Mais surtout, dans le combat d'infanterie au centre, ses guerriers impétueux vont faire un carnage.Ma phalange ne réussira pas à les arrêter. Pourtant, j'aurais plusieurs combats avec 3 débords contre eux (Rappel: à DBM 3.1 le 4ème rang de piques inflige un malus de -1 aux infanteries adverses ).

Malheureusement, je vais aussi me retrouver à combattre avec 2 débords contre moi par le jeu des poursuites après combat, or les infanteries lourdes (comme les piques) ne doivent pas perdre pied face à des guerriers sous peine de se faire massacrer ( en terme de règle, cela signifie que les warbands les tuent sur un simple recul et n'ont pas besoin de faire le double ).

Malgré le facteur de combat plus élevé des piquiers ceux-ci vont finir par se faire éliminer sans jamais réussir à infliger de pertes aux barbares (qui étaient tout de même appuyés par deux généraux romains !).
L'élimination de mon corps d'infanterie lourde va entraîner mon armée dans la déroute sans même laisser le temps aux compagnons de piétiner la cavalerie qu'ils avaient enfin réussit à engager.

Nono (que je ne peux plus appeler la loose...) a donc remporté la partie, ce qui me semble assez logique, la warband étant la seule troupe (avec les éléphants supérieurs) qui ait une chance de rivaliser au corps à corps avec une phalange de piques à DBM, je n'aurais pas dû les engager en étant aussi confiant.

Pour sa part, mon adversaire, en plus d'avoir fait de bons choix sur l'engagement des corps, a su bien gérer les situations tactiques sur cette partie. Il mérite donc largement sa victoire.
Maximus Nanardus

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