jeudi 24 juin 2010

Nanardus contre Giloux qui va gagner?


... Sur mon aile gauche, dans la plaine, les sarmates impétueux et les légionnaires romains vont se précipiter à la rencontre des chevaliers et des cavaliers légers de Gilles.
Vu la violence prévisible des combats dans cette zone, nous avons tous les deux fait le choix d'engager nos généraux dans la ligne de bataille car nous pensons que le surplus de puissance apporté par leur présence sera décisif. Nous sommes conscient que cela peut se retourner contre nous mais, si l'un décidait de laisser ses généraux en retrait alors que son adversaire engageait les siens, il réduirait de manière significative ses chances de victoire sur cette partie de la table. Nous prenons donc le risque...Gilles en paiera le prix !
Dès le premier engagement, son général LH(S), spécialiste de la destruction des chevaliers adverses, va se faire détruire par un...chevalier !Précisons, à sa décharge, que les autres cavaliers légers qui l'accompagnaient avaient reculé le laissant dans une situation difficile.
C'est le premier coup dur pour Gilles mais il n'a pas de conséquence immédiate, le corps de ce général ne représente que 3 éléments et il n'est pas démoralisé ! Les deux cavaliers survivants continueront à se battre, espérant se racheter de leur comportement initial. ;-)

La mêlée se poursuit donc, les pertes s'accumulant dans les deux camps, jusqu'à ce que Gilles réussisse à engager un de mes généraux romains CV(O) avec un des siens ( général KN(F) ) en le prenant également de flanc. Je me bats donc avec un facteur de combat très inférieur au sien et, de plus, je serai détruit sur un simple recul car je suis pris de flanc. Autant dire que mes chances sont très réduites.
Je sais que la perte de mon général n'aura peut-être pas de conséquence instantanée car il commande un petit corps qui devrait survivre à sa disparition.
Par contre, le trou ouvert dans ma ligne de bataille par mon adversaire va devenir un gouffre car me n'ai plus de réserves ce qui va permettre à ses troupes de détruire le reste de mon armée sans problème.
Il faut donc survivre à ce combat pour ne pas perdre la bataille, je suis tendu mais mon adversaire également car il sait qu'à DBM rien n'est jamais sûr ( c'est là un des charmes de cette règle ) et qu'il ne faut pas "foirer les dés".
C'est là que le destin va intervenir en ma faveur, je vais réussir à repousser mon adversaire !
Comme c'est à moi de jouer, un de mes tirailleurs ( psiloï (O) ), qui appuyait mes légions, va prendre de flanc le général de Gilles tandis que mon général victorieux le réengage de face.
La chance étant toujours avec moi, je vais éliminer le général de mon adversaire, ceci démoralisera son (gros) corps de chevaliers et sauvera mon armée d'une défaite probable !!! Voilà ce qui s'appelle un retournement de situation !
Pendant ce temps, sur l'aile droite romaine, le corps d'auxiliaires va attaquer les broussailles tout en profitant d'un léger surnombre pour déborder le flanc "Arthurien" avec ses cavaliers numides (espérant obliger Gilles à choisir entre ne pas couvrir son flanc ou prendre le risque d'exposer son général).
Les combats auxiliaires contre auxiliaires ne vont rien donner sauf à l'extrême droite où je réussirai à les prendre de flanc, mon adversaire ayant prudemment gardé son général en retrait. Je commence donc à grignoter le corps d'infanterie de Gilles, j'ai bon espoir de faire la décision même si cela risque de prendre du temps.
Mais voilà, à DBM des petites situations tactiques mal gérées peuvent compromettre une situation stratégique bien engagée.
( C'est d'ailleurs, là encore, un des points forts de cette règle: vous ne pouvez pas laisser le système "jouer pour vous", il faut rester attentif à chaque stade du jeu, même si tous vos corps ont effectué leurs mouvements stratégiques et qu'ils sont engagés sur toute la table vous devez surveiller chaque mouvement individuel car le jeu peut encore basculer, comme votre adversaire en a conscience lui aussi, il reste également concentré même lorsque la situation est mal engagée pour lui ! A DBM, rien n'est jamais joué ! )
Suite à un enchaînement de reculs que je n'avais pas bien anticipés, mon général auxiliaire va se retrouver dans une position de recul impossible si quelqu'un venait l'engager au combat.
C'est le moment qu'attendait le général adverse !
Voyant l'opportunité d'enrayer mon offensive victorieuse sur cette aile en décapitant mon commandement, il va attaquer mon général, prenant le risque de se faire éliminer lui-aussi si les choses ne se passaient pas en sa faveur.

Cette fois-ci, le destin va accorder ses faveurs à Gilles et mon corps de droite va perdre son général, ralentissant ses mouvements et l'empêchant de profiter de l'avantage pris sur cette aile.
( A DBM quand un général est détruit il faut un point de commandement supplémentaire pour faire bouger un groupe, or nous ne disposons que d'un D4 points de commandement par corps en DBM 250...autant dire que je ne commande plus grand chose sur mon aile droite ! )

Heureusement, le corps n'est pas démoralisé et la bataille va continuer ce qui m'arrange bien.

Nous sommes comme deux boxeurs qui ne bougent presque plus mais continuent à se cogner à tour de rôle, mais des deux je suis celui qui a le moins souffert, je n'ai perdu que le corps de sarmates ( 5 éléments ) et quelques autres éléments dans le reste de l'armée, alors qu' "Arthur" a perdu un gros corps et de nombreux éléments sur le reste de la table.
Comme je l'espérais, l'armée arthurienne va finir par atteindre le seuil de démo...le romain est déclaré vainqueur par KO !

Tous les généraux ont étés engagé, 4 d'entre-eux ont été détruits, 2 des survivants ont survécu à une prise de flanc.
Toutes les réserves ont été utilisées.
On peut dire qu'il y a eu de l'action dans cette partie !

Nanardus Victorius

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