mardi 2 août 2016

Jeux Tu Il, le club des commentateurs de la figurine !

Vendredi 29 juillet, 5 joueurs vous racontent leurs parties, 
c'est ça le sud, plus de "tchatche" que d'action si on nous laisse faire !  Nanardus

4 tables au club ce soir mais 3 sur du Napo.
Seul Nanardus présentait de l'antique avec DBM.
Les macédoniens se sont écroulés sous les coups des carthaginois de Nanardos le grand.

JB

 André et Philippe faisaient du C&C Napo en 28mm sur la bataille de 4
bras. A l'aller, André a gagné avec les français 9 à 8 et au retour avec
les anglais 9 à 5.       JB

   Un petit résumé par Philippe :
"De notre côté, très bon choix de scénario d'André. On a joué 4
Bras (double ration de chocolat ).
Je joue anglais la première partie et gère bien le début de round
mais Dédé n'a pas dit son dernier mot. Il gagne 9 bannières à 8 (un
vrai carnage).
Deuxième partie, je joue français et j'ai un coup de mou, Dédé
l'emporte 9 à 6. Je regrette d'avoir mal joué ce deuxième round car
le scénario offre de très belles possibilités tactiques.
Indubitablement, la bataille se joue au centre mais il faut parvenir au
statu quo sur les ailes dans chaque camp (et cela peut-être très
tendu pour l'anglais, principalement sur son aile droite).
Je suis impatient de remettre ça. Quand tu veux Dédé...

PS : les figurines, c'est joli mais ça n'accélère pas le truc "


 Olivier et moi-même nous sommes affrontés en Tactique niveau
bataille impériale. Il jouait les britanniques tandis que je jouais des
austro-bavarois.

Le jeu a été particulier car il s'est pour la plupart
déroulé dans le quart droit (pour moi) de la table. Au départ, j'avais
placé 8 de mes 18 infanteries à droite et le reste à gauche et au
centre, avec l'idée de faire effort sur ma gauche en ramenant les
infanteries du centre et la cavalerie autrichienne sur la gauche. Mais,
comme Olivier amenait des troupes de son centre vers sa droite, j'ai
changé mon fusil d'épaule, recentré ma cavalerie et balancé 10 unités
d'infanterie contre la gauche d'Olivier. Ce ne fut pas un succès. Si je
ne perdit qu'une unité, 4 autres étaient entamées et, les dés ne m'étant
pas favorables, une seule unité anglaise était réduite à 1 et d'ailleurs
promptement ralliée. Je me repliais donc et recommençais à progresser à
gauche. Alors Olivier fit avancer ses troupes de sa gauche. Je relançais
mes unités de droite, avec mon infanterie, cette fois soutenue par la
cavalerie bavaroise et les grenadiers autrichiens. Ce fut un rude combat
mais les dés avaient changé de sens et l'arrivée des dragons
autrichiens, qui résistèrent en ne perdant que 2 plaquettes à 3 attaques
de la Garde anglaise, me permit de faire une trouée dans les rangs
anglais qui se conclut par la prise d'une batterie d'artillerie par les
grenadiers.

Nous étions alors 8 puis rapidement 9 à 5. Mais sur ma droite mon
infanterie se réduisait à 1 unité de 2 plaquettes et 4 d'une seule
plaquette alors que 4 unités entières arrivaient dont 1 de la Garde,
plus 2 unités de cavalerie lourde. Je repliais donc le tout vers mes
lignes, complétais l'unité de 2 plaquettes à 3 et fit monter ma deuxième
unité de grenadiers autrichiens, ainsi que les cuirassiers et
chevau-légers autrichiens. Mais il ne s'avança pas, attendant sans doute
le complément de ses renforts car au même moment il repliait son aile
droite, face à laquelle je pensais m'engager maintenant. Je ne pouvais
pas prendre le risque de le voir monter une attaque de grand style
contre mon aile droite affaiblie. C'est pourquoi je jouais le tout pour
le tout et chargeais avec mes deux unités restantes d'infanterie, dont
une seule put combattre grâce à une marche forcée, et les cuirassiers.
Il me suffisait de lui détruire une unité. Avec mes grenadiers appuyés
par la présence des cuirassiers, je lançais 5 dés. Les cuirassiers
n'eurent même pas à s'engager car je fis les 3 pertes suffisantes pour
détruire le bataillon britannique et l'emporter 10 à 5.

Ce fut une belle partie. Les anglais sont toujours aussi difficiles à
prendre quelque soit le terrain et la cavalerie autrichienne est solide.
Mais les dés ont vraiment déserté Olivier au moment critique tandis que
mon mélange de cavalerie et d'infanterie a fait des ravages.

Merci à Olivier pour sa bonne humeur et son sens tactique.

:-)

JB

Le petit commentaire d'Olivier:
"Salut
Après réflexion je dirais que les dés n’expliquent pas tout, j’ai fait beaucoup d’erreurs.
Pas de réelle stratégie, 
je n’ai fait que m’adapter à tes actions ce qui au bout d’un moment montre ses limites,
et surtout des mouvements de troupes inadaptés, 
donc de la perte de temps dans l’organisation.

En d’autres termes, une victoire bien méritée
Je demande ma revanche -)))

O"

Paolo et Simon faisaient aussi du C&C Napo mais en 15mm sur une bataille
en Espagne. Je n'ai vu que la deuxième partie où Simon avec les français
a gagné 6 à 4. Il me semble qu'à l'aller Paolo avait gagné 6 à 5.      JB

Droit de réponse de Simon :
"Je conteste le récit avant que l'Histoire ne l'entérine ! A l'aller
Paolo avait perdu 5 à 6.

Mais sinon ce scénario était particulièrement intéressant, j'ai
trouvé. L'anglais dispose d'un déploiement défensif intéressant,
avec une petite réserve de Portugais pour combler les fissures du mur
(ahah) face aux impacts des Français. Français qui, s'ils sont dans
une situation tactique plus compliquée (moins de cartes, donc moins
d'options), choisissent où l'action de passera et donnent le rythme de
la partie. En effet le terrain est tel qu'il leur est aisé de refuser
une escarmouche dans une des sections s'ils ne veulent pas s'y battre.

Bref, ça m'a paru assez équilibré, et les deux victoires sur le fil
sont là pour me conforter dans cette idée ; Paolo n'est pas passé
loin de gagner et c'était tendu du début à la fin !"

La bataille DBM (Alexandre face à Carthage) :

Jeff le Grand observe le champ de bataille 
et les deux armées déployées.

Sur la gauche,
les troupes légères (Auxiliaires et "psiloïs")
et la cavalerie thessalienne.

Au centre,
la phalange attend tranquillement 
à l'ombre des arbres d'un verger
que les hostilités démarrent.

A droite,
les compagnons et quelques troupes légères
occupent une grande zone dégagée.

Pour Carthage maintenant :
à gauche, du léger aussi, 
mais avec une réserve de cavalerie 
bien plus imposante que celle des macédoniens.

Au centre,
une mince ligne de lanciers
placée en avant de la réserve de guerriers gaulois
(sous les ordres directs de Nanardos
qui passera la durée complète de la bataille 
à leur interdire de se jeter en avant).

Sur la droite, (face aux compagnons)
une ligne de lanciers
derrière laquelle se cachent les auxiliaires espagnols
et une unité d'éléphants africains 
(arme idéale pour fracasser du compagnon Kn(F) ).

Les premiers mouvements :
les compagnons cherchent désespérément une cible...

mais il n'y a rien de facile à croquer dans le coin...

La cavalerie Thessalienne s'avance.

Les carthaginois réussissent à intercepter 
la colonne des compagnons
avec leurs éléphants et quelques tirailleurs...
ça ne sent pas bon pour les macédoniens...
Leur général sera détruit lors du combat ci-dessus,
entraînant la démoralisation du corps.

A gauche,
la cavalerie légère numide des carthaginois
occupe les cavaliers thessaliens...

pendant longtemps, longtemps...

Assez longtemps
pour que la réserve de cavalerie carthaginoise
(espagnols et gaulois)
puisse intercepter les auxiliaires thraces à découvert !
Vous n'en verrez presque aucun sur l'image
car ils ont été balayés en un tour de jeu !
(notez le vide devant les cavaliers)
Partis sans laisser de thraces les auxiliaires ??? ;-) .

Au centre,
le général en chef macédonien
tente difficilement de couvrir, à lui seul,
l'avancée de sa phalange
( le corps des compagnons ayant abandonné le champ de bataille).

Les piquiers percutent enfin les lanciers carthaginois

mais ne parviendront pas à les entamer...

Pendant ce temps,
un général carthaginois pille les bagages macédoniens,
c'en est trop pour le moral des troupes
même si la phalange est intacte,
l'armée entière part en déroute,
 la bataille est perdue pour Jeff le Grand.

Pour finir "en beauté"
(autant qu'une crêpe blonde puisse l'être ;-) ),
Alexandre/Jeff se lance contre les éléphants
qui ont tué tant de ses fidèles camarades (compagnons ?).

Ce sera le dernier combat de la bataille, les carthaginois sont vainqueurs
mais l'histoire retiendra surtout la fin glorieuse du roi macédonien fauché en pleine jeunesse.

Nanardos

2 commentaires:

  1. Vraiment il n'y a que Nanar-Dos Pipos qui peut se permettre de laisser traîner des cavaliers légers devant des cavaliers lourds ou des lanciers sans soutien devant une phalange en ordre profond sans subir de perte... Pauvre Jeff, il a encore beaucoup de choses à apprendre sur les probabilités des "black dice" ! ;-)

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  2. Exact mon cher MZD, même moi j'ai trouvé cela surprenant. ;-)
    Au moins les cavaliers légers ont-ils fini par succomber alors que les lanciers ont résisté pendant 4 ou 5 tours sans céder...

    Mais tu ne sais pas le pire :
    Jeff utilisait un de mes "black dices" pour tous ces combats !!!
    Faut croire qu'ls ne connaissent que leur maître. ;-)

    Nanardus

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