pas mal d'activité chez JTI ce week-end puisqu'une journée jeu était organisée le samedi 21
et que la veille nous étions 6 autour d'une table d'initiation à DBM.
Le vendredi nous avons dû démarrer assez tard en raison des problèmes de circulation et du temps nécessaire pour expliquer la règle aux joueurs débutants :
Les généraux romains Marcus et Freddus
élaborent dans la décontraction leur stratégie.
Du côté carthaginois,
les généraux Nikobal et Jeffon font de même mais dans une ambiance plus tendue
(ils connaissent sans doute le sort réservé par Carthage aux généraux ayant échoué..).
L'aile droite carthaginoise :
comprenant la cavalerie (qui prendra de plein fouet la charge des Sarmates venus du centre romain)
et une partie de l'infanterie légère (qui investira sans aucune opposition le bois sur l'extrême droite).
Une vue d'ensemble de la table :
Romains à gauche (on aperçoit clairement la colonne Sarmate en train de se redéployer).
Carthage à droite ( on aperçoit aussi très clairement l'unité d'éléphants de Carthage
qui observe d'un oeil attentif cette colonne avant d'aller lui rendre une petite visite ;-) ).
Notez également la colonne de guerriers gaulois (entre la colline et l'éléphant),
sous les ordres directs de Nikobal,
qui viendra se mêler du choc entre légionnaires romains et lanciers carthaginois au centre
et fera pencher la balance en faveur de ces derniers.
L'aile gauche carthaginoise
où l'infanterie légère (auxiliaires supérieurs)
devra bloquer le passage entre les lanciers lourds et le bord du champ de bataille.
ça pivote ferme pour fermer la porte !
Les romains arrivent et tentent de forcer le passage
avec leurs auxiliaires supérieurs (eux aussi !)
appuyés par quelques cavaliers légers numides.
Rien de décisif ne se passera sur cette aile,
où les deux camps subiront quelques pertes sans conséquences.
Par contre, au centre l'intervention des gaulois
(laissés volontairement sans ordres par le général en chef carthaginois),
qui traverseront impétueusement les lanciers de leur propre camp
pour aller percuter les légionnaires et les mettre en déroute,
sera plus décisive.
De même, sur l'aile droite de Carthage, les cavaliers Sarmates
(qui avaient remporté quasiment à eux seuls la précédente bataille contre Carthage )
se feront étriller par la moins puissante cavalerie carthaginoise et les éléphants arrivés en renfort
car ils arriveront (trop confiants ?) mal soutenus sur leurs flancs...
contrairement à la fois d'avant où des légionnaires les encadraient à droite et à gauche.
Désolé, PAS DE PHOTOS de ces derniers affrontements
car les images risqueraient de choquer le jeune public. ;-)
En conclusion :
les carthaginois ont su utiliser leur surnombre (et le champ de bataille très ouvert)
pour faire s'étirer au maximum l'armée romaine qui n'avait plus de réserves et était dans l'incapacité de boucher les trous qui commençaient à apparaître dans sa ligne de bataille.
Seule la nuit (qui mettra fin à la bataille) empêchera la défaite des romains...
Nanardus
Pour la journée club du 21, vous trouverez un petit compte-rendu sur le forum du club.
C'est ici :
http://vps65158.dedimax.com/JTI/viewtopic.php?f=17&t=650
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire