samedi 2 février 2013

Une partie très Tactique





Partie de Tactique, avec d'un côté André et Fifi (autrichiens) contre Daniel et moi-même (français).
Le terrain était étrange avec un centre occupé par une montagne, des bois et des villages. Il semblait évident que le jeu allait se situer d'un côté ou de l'autre. Le risque était grand de voir quasiment toute l'armée contre la moitié de celle d'en face.

C'est un peu notre plan :
tenir à gauche, où nous avons peu d'infanterie mais l'artillerie d'élite et la cavalerie, et forcer à droite. Mais, face à cette gauche, André a déployé sa cavalerie. J'avance doucement mon artillerie, appuyée par des triangles d'infanterie. La cavalerie d'André charge. Elle ne réussit pas
à percer et mon artillerie devrait la foudroyer mais les dés sont muets, à part quelques lettres d'ordres. La cavalerie continue d'attaquer et j'esquive... et continue de tirer à mitraille.. sans effet. Au final, je perds plusieurs unités et les officiers supérieurs de mon artillerie.


C'est alors que ma cavalerie charge. Je cogne violemment la cavalerie d'André qui recule ébranlée mais je fais une grave erreur en ne voyant pas qu'une cavalerie est soutenue, ce qui me coûte une cavalerie légère.
Cependant, l'attaque d'André a été brisée. Il recule. Selon toutes les règles, il faut que ma cavalerie suive à outrance mais mon camarade insiste pour que nous replions l'aile gauche. J'ai le tort de l'écouter, sans me rendre compte que je vais me retrouver coincé sur mon bord de table... et bien sûr André ré-attaque avec sa cavalerie. Et là je perds
une unité et une artillerie plus mon artillerie d'élite avec une attaque de Fifi. Je contre-attaque avec ma cavalerie et casse une unité d'André plus 2 unités de Fifi. Les 2 se  replient mais je n'ai quasiment plus rien. Je me replie vers le centre. La cavalerie d'André tente une dernière attaque, qui lui coûte une unité et il se replie à nouveau.

Maintenant, la partie va se jouer entre Fifi et Daniel mais les autrichiens ont l'avantage en artillerie. Daniel attaque enfin, Il lance son unité d'élite avec 5 dés et n'obtient rien sauf 2 plaquettes perdues. En 2 tours, l'artillerie autrichienne va abattre 2 nouvelles unités et les autrichiens gagnent par 8 à 6.
Bref, une drôle de partie. Les dés ont été partagés mais le manque de résultats au début (pas un cavaler sur une trentaine de dés lancés) m'a mis dans une position impossible dont je ne me suis jamais tiré. Je dois dire que je ne me suis pas énormément amusé, mais cela tient sans doute à mon sentiment d'impuissance du début. Un beau match de nos adversaires.

:-)

JB

1 commentaire:

  1. Beau rapport et de beaux dragons. Les Français feront mieux la prochaine fois.
    Ludiquement

    RépondreSupprimer