dimanche 16 novembre 2014

La bataille d'Essling / Aspern vue par l'autre camp



Voici le compte-rendu pour la Bataille d'Essling décrite par l'autre camp :



Pour nous remettre à Tactique et pour préparer le FIMAJE, nous avons
joué la bataille d'ESSLING/ASPERN (1809). André avait préparé la table
et la composition des armées mais non leur placement. J'ai donc essayé
de me placer selon mes souvenirs. Les autrichiens ont une armée
nettement plus nombreuse que celle des français mais ceux-ci ont le
double avantage d'une meilleure qualité de troupes (les autrichiens ont
4 unités de milice) et d'une position centrale bien regroupée autour des
villages de Essling et Aspern. Au contraire, les autrichiens sont non
seulement très étalés mais avec le gros de leurs troupes aux ailes, ce
qui fatalement leur pose des problèmes de commandement, ainsi que de
supériorité locale. En revanche, ils peuvent user les français sous
réserve de ne pas encaisser trop de pertes. Les 2 villages valent chacun
1 point de perte. Les français démoralisent à 7, les autrichiens à 10
mais c'est donc ramené à 8 tant que les français tiennent les villages.



Au déploiement nous avions donc côté français 2 groupes d’infanterie
(correspondant aux corps de Lannes et Massena) autour de chacun des 2
villages. Au centre, on trouvait surtout de la cavalerie. Mais les
artilleries des flancs étaient disposées pour battre le centre et les
lourds étaient tous des cuirassiers. Côté autrichiens nous avions une
aile droite d'infanterie puis un groupe d'infanterie, un groupe de
cavalerie légère au centre appuyé par une brigade cavalerie lourde et
une brigade d'infanterie. Vers l'aile gauche, un groupe de cavalerie
précédait une grosse division d'infanterie. Ainsi, le combat aurait dû
se dérouler aux ailes mais c'est au centre que tout se joua.



Au premier tour, j'avançais mon artillerie (au centre surtout) et une
brigade d'infanterie à gauche. A partir de là, les ailes ne jouèrent
plus car André lança une attaque de cavalerie contre mon centre. Il
détruisit une cavalerie légère en 1 coup et menaça mon artillerie à
cheval qui dût reculer. Ma cavalerie contre-attaqua, la légère
enveloppant les cavaliers ennemis et la lourde les prenant de face.



Mes cuirassiers détruisirent (en 1 coup aussi) les lourds de la Garde tandis
que mon artillerie légère attaquait en vain une légère et se faisait
détruire sur la riposte. Une autre unité de cuirassiers français
perdit 1 plaquette et la cavalerie française put reculer un peu. Je
perdis une cavalerie légère par l'artillerie et André encaissa beaucoup
de lettres d'ordre.



A ce moment, si la cavalerie lourde autrichienne
avait reculé sur ses positions initiales, le sort de la bataille eût été
différent. Mais l'archiduc Charles est un général vaillant, parfois
téméraire. Il pensait avoir une (petite) chance de percer le centre
français et n'avait pas vu que Lannes rassemblait ses aides de camp pour
porter ses ordres. La cavalerie lourde chargea son homologue, soutenue
par une brigade d'infanterie. Ça aurait pu faire mal mais André refusa
le combat, il replia sur ordre sa cavalerie, laissant mes troupes à la
merci de ses canons et du retour de ses cavaliers. 2 tours plus tard,
j'avais perdu toute ma cavalerie au centre et 2 unités d'infanterie.



Le reste ne fut plus que péripétie. André allait se précipiter dans mon
centre ouvert sur une malheureuse unité de landwehr réduite à 2
plaquettes et isolée. Je préférais faire une charge Banzaï de ma
deuxième division de cavalerie sur l’artillerie à gauche d'Essling. Il
se replia mais ne me fit pas de pertes. Il avança simplement son
infanterie. J'attaquais à nouveau, fit reculer son artillerie, la suivit
et la détruisit. Alors sa cavalerie rameutée arriva et détruisit mes
dragons. Démoralisée, l'armée autrichienne quitta le champ de bataille.
Victoire 8 à 3.



Une belle partie cependant, tout à fait originale dans son déroulé. Nous
verrons la prochaine fois.

JB

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