Ce vendredi JB a écoeuré ses adversaires à
Tactique,
il semblait durant la partie que les probabilités n'étaient jamais respectées,
ne laissant aucune chance aux français...
a-t-il utilisé des dés pipés pour ce début avril ??? ;-)
Nanardus
Quelques photos de la semaine dernière
suivies du compte-rendu de la soirée par JB, notre Nelson Montfort à nous. ;-) :
Les deux complices plissent des yeux pour nous.
Deux générations face à face.
Le match du siècle: G vs Jé !
(sous le regard de Monsieur Larlézien, arbitre international)
le wargame, bon pour le dos ?
Ce soir, 4 tables au club.
Deux tables
Saga, d'une part Paolo et Phiphi (Phiphi a écœuré Paolo),
d'autre part Laurent et Sylvain.
Une table
DBM Nanardus (Alexandre) contre Bruno (Egyptiens). Les
quelques 12 siècles d'écart ont été trop forts...
Profitant de l'inexpérience du pharaon,
la phalange de piquiers macédonien a anéanti l'infanterie équipée à la légère des égyptiens.
Enfin une table
Tactique sur un scénario de la bataille de RAAB : André
et Nicolas jouaient français contre JBV qui jouait autrichien.
La table est très chargée car le terrain est bien vallonné. Les 2
éléments principaux sont le grand ruisseau, affluent de la Raab qui
partage le terrain dans sa longueur, et le massif boisé au centre de la
position autrichienne. La position de l'autrichien est forte mais elle
limite ses transferts d'une aile à l'autre. Quasiment toute son
infanterie est dans le massif, avec la grosse division Jallecic sur le
village de Szabadhegy, la brigade Lutz sur Kismegyer avec la division
Coloredo derrière elle et la division Gajoli encore derrière. L'aile
droite est tenu par la bonne cavalerie du sous-général Frimont et l'aile
gauche par la faible cavalerie du sous-général Mecseny. En face, les
français ont une forte artillerie mais doivent manœuvrer pour se
déployer. L'aile droite est constituée de 2 divisions de cavalerie sous
les ordres du sous-général Grouchy.
Dès le début, les français montrent une volonté d'attaquer à l'aile
droite, nn seulement avec leur cavalerie mais aussi avec l'infanterie
des divisions Rusca et Severoli, en masquant le massif du centre. Leur
difficulté était de manœuvrer. Ils firent passer la division de
cavalerie Grouchy (2 dragons et 3 hussards) sur le pont du ruisseau.
C'est alors que la cavalerie autrichienne, quoique composée
principalement de hussards de milice, décida de charger sans leur
laisser le temps de se déployer. Un combat confus s'ensuivit, les 2
camps faisant monter de l'infanterie et, pour les français, la division
de dragons Pully (3 dragons). Profitant du terrain et aussi de quelques
jets de dés intéressants tandis que les français rataient beaucoup de
jets, les autrichiens finirent par rejeter les français au delà du
ruisseau. Côté français, la cavalerie avait été anéantie et les
divisions Rusca et Severoli étaient bien entamées, si bien qu'elles
furent renforcées par la division Seras venue du centre. Côté
Autrichiens, 2 des unités de cavalerie subsistaient réduites à 1
plaquette et l'on avait engagé les divisions Coloredo et Gajoli, qui se
replièrent hors de portée de l'artillerie française. On était 9 pertes à
4, avec une démoralisation à 10.
A noter le comportement particulier d'une unité de grentz (infanterie
légère des frontières) réduite à une seule plaquette qui sortirent un
linge blanc de leur sac, firent une tache rouge avec le sang de leur
main avec une baïonnette et se le nouèrent autour du chapeau avant de
sauter dans le ruisseau pour empêcher la retraite d'une unité de dragons
français puis, ceux-ci éliminés, montèrent sur le pont pour détruire une
unité de chevau-légers. Ils furent finalement hachés par la mitraille.
Pour essayer de gagner la dernière unité, les autrichiens firent donner
la division de cavalerie Frimont à l'aile droite. Une unité de cavalerie
fraise perdit la moitié de ses troupes tandis que les cavaliers se
préparaient à passer le pont. Mais les français contre-attaquèrent sur
ce flanc et amenèrent de nombreuses unités d’infanterie et 2
artilleries, ce qui força les autrichiens au recul. Mais les pauvres dés
des français n'avaient pas causé plus de pertes qu'une unité de
hussards. Les français tentèrent à leur tour une charge Banzaï à travers
le ruisseau contre une artillerie, toujours sans résultat aux dés. Alors
les autrichiens se ruèrent sur eux et le premier combat fut le bon : 3
dés, 3 touches. Décidément ce soir les dés étaient autrichiens !
Au final, une victoire 10 à 5 des autrichiens.
:-)
JB
